Il devrait être autonome maintenant

Quentin BaysConfiance, Ressources


Il devrait être autonome maintenant!


S’il est un souhait légitime de voir nos jeunes prendre un envol progressif et responsable à la sortie de l’enfance, la patience des parents, des enseignants, des accompagnants est généralement mise à l’épreuve bien au-delà de l’adolescence et même de l’entrée dans l’âge adulte.

En effet, pendant longtemps, nous avons cru que le cerveau arrivait à maturité à la période de l’adolescence, et même avant.

Or, grâce aux avancées en neurosciences, nous savons aujourd’hui que les connexions vers le cortex préfrontal, siège du raisonnement, de la prise de décision, de la planification et de la résolution de problème ne sont achevées qu’aux alentours de 25 ans (Fahim, 2020).

Mis au défi de la performance scolaire, de la construction de leur avenir professionnel et personnel, de la socialisation et des défis de la vie courante, nos jeunes se retrouvent donc face à des responsabilités grandissantes, qui requièrent de solides capacités d’apprentissage, avec une maturité relative de leur système cognitif.

Nombreuses sont par conséquent les occasions de perdre confiance en ses capacités, de douter de soi, de stresser, de croire qu’ils ne vont pas y arriver, de se sentir nul ou incompétent.

Notre rôle d’accompagnement ne s’arrête pas à l’âge présumé de la maturité.

C’est l’objet du travail de diplôme effectué par Mélanie Cotting dans le cadre du CAS (Certificate of Advanced Studies) en neurosciences de l’éducation à l’Université de Fribourg.

Nous vous proposons d’y découvrir comment la confiance ou le manque de confiance s’inscrivent dans les réseaux de neurones, des pistes pour agir sur la structure neuronale ainsi qu’un outil destiné aux jeunes pour reconfigurer leur sentiment de confiance.


Découvrez comment brancher le cerveau sur la confiance

Télécharger le PDF

Accédez à l'application

Image

Partagez cet article :